Blogue d'expédition

En ces temps de canicule quoi de mieux que d’être près, sur ou dans un plan d’eau. Au Québec il y a plus de 500 000 lacs répertoriés (il y en aurait plus d’un million au total), et 130 000 cours d’eau, dont
4 500 rivières.
Le plus grand de ces lacs est le réservoir Caniapiscau (4 318 km²) plus vaste que l’état américain du Rhode Island, notre plus grand lac naturel, le lac Mistassini (2 335 km²) est plus grand que le Luxembourg.

Nos rivières ne sont pas en reste, certaines ont plus de 800 km de long, une dizaine on plus de 400 km. Mais il ne faut pas oublier le plus majestueux de nos plans d'eau, le Fleuve St-Laurent. D’une longueur de 1 140 km dont la majorité est au Québec, le St-Laurent est le fleuve avec le plus grand débit d’eau au monde.
Tous ces plans d'eau abritent, sur et autour, une flore d’une grande diversité.

Il y a tout d’abord les plantes qui supportent les embruns salés, on les retrouve bien sûr le long du fleuve et du golfe St-Laurent, par exemple la Gesse maritimes et l’Iris petit-pétale

Certaines plantes sont carrément aquatiques, c’est à dire, qu’ils doivent avoir une partie immergée, c’est le cas du Petit nénuphar jaune, l’Alisma commun et du Calla des marais.

Certaines encore sont semi-aquatiques, il prospèrent mieux avec leurs bases immergées comme le Populage des marais, le Symplocarpe chou-puant, l’Arisème petit-prêcheur et l’Iris versicolore.

D’autres s’épanouissent sur les bords des plans d’eau comme le Comaret des marais et la Galane glabre.

Il y aussi des plantes qui ont besoin d’un environnement particulier qu’on retrouve la plus part du temps contigu a des plans d'eau : les tourbières, dans les tourbières humides on retrouve des plantes comme la Sarracénie pourpre. Et dans les tourbières sèches, on peut y voir la Gérardie boréale ou encore la Spiranthe penchée qui peut supporter des immersions complètes.

Donc, profitez de votre prochaine visite à l’un de nos magnifiques plans d’eau pour y admirer la flore qui y prospère.

Dans nos villes et nos villages c’est le jaune qui est à l’honneur, sur le bord des routes, dans les fossés, les champs incultes, les terrains vagues et les pelouses on peut y voir une profusion de Tussilage pas-d'âne et de Pissenlit officinal, on observe également, ici et la, des touffes de Barbarée vulgaire.
Si vous en apercevez, n’ayez pas peur de vous approcher pour l’observer plus attentivement, vous ne recevrez pas une bordée d’injures ni n’entendre de grossièreté, l’épithète vulgaire signifiant ici commune, la plus courante :-)

Dans nos forêts c’est le blanc qui est a l’honneur, on y observe des tapis d’Épigée fleur-de-mai, de Claytonie feuille-large, quelques Trille ondulé éclairent les sous-bois et si vous avez la chance et que cette forêt se trouve en montagne, vous pourrez y admirer la Saxifrage de virginie, et si vous êtes encore plus chanceux, une petite rare : l’ Anémone à cinq folioles.

Mais c’est dans les bois riches, dans les érablières surtout, que la flore printanière brille de tous ses feux.
L’Érythrone d’amérique avec ses fleurs jaunes et ses feuilles vertes luisantes mouchetées de brun côtoie le Trille rouge à la fleur pourpre et aux immenses feuilles presque rondes. Il y a aussi les fleurs blanches de la Cardamine carcajou aux feuilles découpées et souvent maillées de blanc, et si vous êtes chanceux vous pourrez apercevoir la magnifique Sanguinaire du canada aux immenses fleurs blanches et aux feuilles si particulières.
Pour ajouter à cette orgie de couleur, le Cohosh bleu fait sa part avec son feuillage quelquefois mauve et avec ces fleurs brunes presque noir.

On a peine à croire que dans quelques jours, quand les feuilles des arbres seront pleinement ouvertes, que la majorité de ces plantes aurons disparu, feuilles et tiges comprises, comme si elles n’avaient jamais été là.

Donc, peu importe ou que vous soyez, sortez pour admirer le spectacle, le Québec est magnifique en toutes saisons, il faut n’en manquer aucune !

Situé à Bécancour dans le Centre-du-Québec, le Parc écologique GodeFroy offre des sentiers pédestres dans un boisée d'érable et de chênes le long de la rivières Godefroy. En plus de ces essences on y trouve deux espèces d'arbre qu'on rencontre peu sur la rive nord du fleuve St-Laurent : le magnifiques et grand Orme d'amérique et le Caryer ovale.
Plus près du sol on peu y trouver la flore habituelle des rivages et des sous-bois riche : Iris versicolore, Trientale boréale, Matteuccie tête-de-violon, Maïanthème étoilé, etc... Deux espèces sont remarquable par leur profusion dans ce parc : le Vérâtre vert et le Symplocarpe chou-puant, deux plantes qui portent le nom vernaculaire de "Tabac du diable".

C'est tôt au printemps voir, à la fin de l'hiver, qu'on peu observer les fleurs de Symplocarpe. En route nous apercevons, dans un champ près du fleuve, des Oies des neiges en route vers leur site de nidification dans le nord du Québec. Dans le parc lui-même on observe un autre espèce migrateur sur la rivière Godefroy : la Bernache du canada.
Nous somme pas déçu, le sol encore partiellement couvert de neige laisse voir une multitude de Choux-puant. Si cette plante peu fleurir à travers la neige c'est quelle produit de la chaleur, jusqu'à 35 degrés Celsius de plus que l'air ambiant.

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