Selon Marie-Victorin la Sarracénie pourpre est
"la plus extraordinaire plante de notre flore"Extraordinaire, elle l'est sûrement, car, contrairement aux autres plantes carnivores, elle ne digère pas ses proies en produisant des enzymes, mais plutôt par une association complexe avec de petits invertébrés : la plante capture ses proies dans ses feuilles tubuleuses qui se remplissent d'eau de pluie, formant ainsi des phytotelmes.
Ces phytotelmes (habitat aquatique contenu dans un récipient végétal) abritent une faune microscopique qui, pour la plupart des espèces qui la composent, ne vivent que dans les feuilles de la Sarracénie pourpre.
Ces petits animaux déchiquettent et minéralise les proies noyées dans l'eau des feuilles, les rendent ainsi assimilables par la plante.
La plante peut ainsi assimilée de gros insectes : mouches, fourmis, araignées et papillons.